(Agence Ecofin) - En novembre dernier, Rainbow Rare Earths a conclu un accord de coentreprise avec Bosveld Phosphates, société détentrice du projet Phalaborwa. Cet accord prévoit une participation de 60 à 85 % pour Rainbow, au terme d’une étude de préfaisabilité convaincante sur l’actif.
La compagnie minière Rainbow Rare Earths, active à la mine de terres rares Gakara au Burundi, a annoncé le 29 juillet le lancement d’une évaluation économique préliminaire (PEA) au projet Phalaborwa en Afrique du Sud. Cette activité entre dans le cadre de la coentreprise conclue en novembre dernier avec le propriétaire de cet actif de terres rares, la société Bosveld Phosphates.
Comme son nom l’indique, la PEA doit fournir les premières indications économiques sur le projet, notamment la valeur actuelle nette et l’investissement nécessaire pour le mettre en production, ainsi que les revenus attendus. Elle apportera également des réponses sur la manière dont les deux partenaires peuvent extraire les ressources et les traiter. Un traitement en aval avec une solution de lixiviation a notamment été évoqué par Rainbow.
« En raison de la nature unique de Phalaborwa […], nous sommes déjà en mesure de passer au processus de valorisation en aval en produisant un carbonate mixte de terres rares, plutôt qu’un concentré minéral », souligne George Bennett, PDG de la compagnie.
Notons que Rainbow Rare Earths peut gagner 60 à 85 % de participation dans Phalaborwa, au terme de l’étude de préfaisabilité qui suivra cette PEA. Elle élargirait ainsi son empreinte dans le secteur africain des terres rares, avec un projet qui héberge, selon les estimations, des ressources minérales inférées de 38,3 millions de tonnes à 0,43 % de TREO.
Pour rappel, la compagnie rencontre actuellement des difficultés au Burundi, avec la suspension de son partenariat avec le gouvernement d’Evariste Ndayishimiye, qui entend renégocier les contrats miniers conclus sous l’ancien régime du président Pierre Nkurunziza.
Emiliano Tossou
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