RÉCIT - Menacé cet été de «prison à vie» par Donald Trump, le PDG de Meta est ce lundi aux premières loges de son investiture. Un reflet de son allégeance au chef d’État, dont les racines remontent à son premier mandat.
À quoi peut donc bien penser Mark Zuckerberg en ce glacial lundi de janvier à Washington ? Entouré d’autres grands patrons de la tech, le PDG du groupe Meta a assisté à la prestation de serment du 47e président des États-Unis, Donald Trump. Quelques heures plus tard, il devait présider un dîner de gala en l’honneur du chef d’État aux côtés de milliardaires ardemment engagés dans le mouvement « Maga » (Make America Great Again). La place de Mark Zuckerberg lors de cette journée d’investiture est tout sauf naturelle. Quatre ans plus tôt, le PDG bannissait à vie Donald Trump des réseaux Facebook et Instagram après la prise d’assaut du Capitole. De quoi sceller une haine recuite du président déchu envers un jeune chef d’entreprise qualifié d’« ennemi du peuple » et promis à « la prison à vie » s’il « complotait à nouveau » contre lui…
Mais en ce 20 janvier, ce conflit semble comme oublié. Et pour cause : deux semaines…