Le réseau social aux 170 millions d’utilisateurs américains doit faire l’objet d’un décret présidentiel repoussant la date limite de sa vente. S’il bénéficie d’un sursis, il lui faut encore trouver un repreneur non chinois.
Quatre ans après avoir tenté de faire interdire TikTok aux États-Unis, Donald Trump fait désormais figure de sauveur de l’application. Comme il s’y était engagé, le président américain devrait signer, lundi, un décret suspendant l’interdiction de l’application vidéo, qui entrait en vigueur dimanche. Il s’agit d’un véritable coup de force politique du nouveau président, trois jours à peine après le refus de la Cour suprême d’annuler la loi, votée en avril, qui menait à ce bannissement, faute pour le chinois ByteDance d’avoir vendu à temps les activités américaines de TikTok.
Samedi peu avant minuit, TikTok a été supprimé des magasins d’applications et le service vidéo s’est sabordé - allant au-delà de ce que préconisait la loi. Trump a immédiatement donné des gages aux dirigeants de l’application. « Nous devons sauver TikTok, nous n’avons pas le choix », avait-il clamé dimanche à Washington lors d’un ultime meeting. Conséquence, quatorze heures seulement…