(Agence Ecofin) - Au Nigeria, le gouvernement a bloqué l’accès à Twitter depuis plusieurs semaines. Les ONG de défense de la liberté d’expression se sont alors tournées vers la communauté internationale pour demander de l’aide.
Après que plusieurs ONG de la République fédérale du Nigeria ont saisi le Commonwealth, quant à la suspension de Twitter dans le pays, l’organisation intergouvernementale a répondu par la voix de Patricia Scotland, sa secrétaire générale. D’après ses propos, le Commonwealth suit « de très près » les développements autour de cette suspension.
Le 6 juin dernier, le Socio-Economic Rights and Accountability Project (SERAP), une ONG à but non lucratif, avait prié Patricia Scotland d’intervenir en faveur d’un retour de Twitter au Nigeria. En réponse à ces sollicitations, Roger Koranteng, coordonnateur de la gouvernance et de la paix pour le Commonwealth, a signé au nom de la secrétaire générale une lettre adressée au SERAP.
« Sachez que le secrétariat reste engagé auprès des autorités nigérianes et encourage une résolution rapide de cette affaire », peut-on y lire. Elle a également rappelé que la liberté d'expression est l'une des valeurs et l'un des principes fondamentaux de la Charte du Commonwealth, que tous les pays membres, y compris le Nigeria, se sont engagés à défendre.
Pourtant, dans les faits, l’organisation intergouvernementale ne semble pas avoir obtenu plus d’avancées que les chancelleries s’étant prononcées sur la situation.
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