(Agence Ecofin) - Du 10 au 25 septembre, le comité du patrimoine mondial de l’Unesco est réuni à Riyad, en Arabie Saoudite. Les quatre sites africains qui ont été retenus se situent au Congo, à Madagascar, en Ethiopie et à cheval entre le Togo et le Bénin.
Il y a quelques heures, ont été ajoutés au patrimoine mondial de l’Unesco, Koutammakou, une région semi-montagneuse qui part du nord-est du Togo et s'étend au-delà de la frontière du Bénin, le massif forestier d’Odzala-Kokoua en République du Congo, les forêts sèches de l’Andrefana à Madagascar et le paysage culturel du pays Gedeo en Ethiopie.
Koutammakou, généralement décrit comme le pays de l’ethnie Batammariba, est un territoire bien connu de l’Unesco. Les « Takienta », tourelles de terre cuite et habitations traditionnelles des Batammaribas, sont inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2004.
Le massif forestier d'Odzala-Kokoua est la plus grande aire protégée de la République du Congo. Déjà importante pour la conservation de nombreuses espèces, la zone, d’une superficie de 1 354 600 hectares, est aussi considérée comme importante en tant que puits de carbone dans la région.
Les forêts sèches de l'Andrefana sont situées dans la région ouest de Madagascar, une zone traditionnellement appelée "Andrefana", qui signifie "région du vent de l'ouest" en malgache. Elles abritent une multitude d'espèces endémiques, c'est-à-dire des espèces qui ne se trouvent nulle part ailleurs dans le monde.
Situé dans le sud de l’Ethiopie, le paysage culturel Gedeo désigne l’ensemble des richesses archéologiques et culturelles de l’ethnie éponyme. Il s’agit notamment de monuments mégalithiques, de sites d'art rupestre datant des 2e et 3e millénaires avant notre ère et de forêts rituelles.
Comme l’explique l’Unesco sur son site internet, l’inscription au patrimoine mondial apporte « un prestige supplémentaire qui aide souvent les citoyens et les gouvernements à prendre conscience de l’importance de la préservation de ce patrimoine ». Elle permet « également de recevoir une assistance financière et technique de la part du Comité du patrimoine mondial afin de soutenir les activités de préservation ». De manière générale, une inscription au patrimoine mondial de l’humanité attire aussi l’attention des touristes et des plateformes qui suggèrent des sites à visiter dans le monde entier.
Servan Ahougnon
Servan AHOUGNON
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