Comment, en deux décisions, Donald Trump a changé la donne mondiale dans l’IA

Donald Trump lors de son discours sur l’infrastructure de l’IA, à la Maison-Blanche, le 21 janvier. À ses côtés (de gauche à droite), le PDG de SoftBank, Masayoshi Son, le cofondateur d’Oracle, Larry Ellison, et le PDG d’OpenAI, Sam Altman. Carlos Barria/REUTERS

Au lendemain de son investiture, Donald Trump frappait les esprits en dévoilant Stargate, un projet pharaonique de 500 milliards de dollars sur quatre ans dans l’intelligence artificielle (IA). Objectif ? « Garantir l’hégémonie des États-Unis dans l’IA en se basant sur trois piliers : des modèles tellement coûteux à entraîner que seules les grandes entreprises de la tech américaine peuvent les financer, des infrastructures lourdes (centres de données, centrales électriques, NDLR) pour faire tourner ces modèles très gourmands, et des processeurs surpuissants conçus par une unique entreprise américaine, Nvidia », détaille Cyril Vart, partenaire au sein du cabinet spécialisé en transformation numérique EY Fabernovel.

Pour financer le projet Stargate, Donald Trump a créé un consortium composé du fournisseur de cloud Oracle, du spécialiste de l’IA générative OpenAI (l’éditeur de ChatGPT) et du japonais Softbank, l’un des principaux fonds d’investissement mondiaux dans les technologies…