« À quel point je suis foutu, mec ? » : sa discussion avec ChatGPT a scellé son arrestation !

SOURCE | 1 month ago


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Lorsque vous commettez un crime, mieux vaut ne pas en parler, et surtout éviter de le mettre par écrit. Les SMS, e-mails et autres moyens de communication peuvent finir entre les mains de la police. Et cela inclut les discussions avec les chatbots, comme l’a découvert un étudiant qui a tout confessé à ChatGPT après avoir endommagé des voitures.

Dans la nuit du 28 août, un étudiant prénommé Ryan est entré dans un parking de l'université d'État du Missouri et a commencé à vandaliser des voituresvoitures. Pendant une quarantaine de minutes, le jeune homme s'attaque à un total de 17 véhicules. D'après le rapport de police obtenu par The Register, il a cassé des pare-brise, arraché des essuie-glaces et des rétroviseurs, et endommagé des capots.

Il aurait pu s'agir d'un simple fait divers, un acte de vandalisme qui fait la une de la presse locale avant d'être rapidement oublié. Mais Ryan a commis une erreur, il a tout avoué à ChatGPTChatGPT. Les faits se déroulent à Springfield, et non ce n'est pas un épisode des Simpson. Le rapport de police indique qu'ils disposaient d'images du suspect et de deux témoignages. Cela a suffi pour obtenir un mandat. La localisation de son smartphone a révélé qu'il se trouvait sur les lieux du crime, mais surtout, ils ont pu avoir accès à son historique sur ChatGPT qui contenait une confession accablante.

Quand l'historique ChatGPT devient preuve à charge

La conversation commence par « À quel point suis-je foutu, mec ? » avant d'indiquer qu'il rentrait d'une des pires fêtes, et que des gens ont cassé les pare-brise de voitures, et qu'il y a participé, le tout dans des messages truffés de fautes de frappe. Il demande ensuite s'il ira en prison, et si le parking est équipé de caméras. Il continue ensuite d'interroger le chatbot, mais la conversation prend une tournure plus sombre. « Même ChatGPT commence à s'inquiéter et lui demande d'arrêter de parler de faire du mal aux gens et aux biens », indique le rapport.

Il se met ensuite à menacer le chatbot, dans une série de réponses qui rappellent, dans une moindre mesure, les cas de psychose liée à l’IA. Dans le cas présent, l'homme était très certainement très alcoolisé au vu de son orthographe désastreuse, et mentionne un fait similaire survenu l'année dernière pour lequel il n'avait pas été inquiété. L'homme a été arrêté et a reçu une interdiction de fréquenter des établissements servant de l'alcoolalcool. Le rapport le considère comme présentant un danger pour les victimes, les témoins ou toute autre personne liée à l'affaire, en raison des différentes menaces proférées pendant sa discussion avec ChatGPT.


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