Ceni en RDC : que pèsent vraiment les confessions religieuses ?

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Le siège de la Commission à Kinshasa.

Le siège de la Commission à Kinshasa. © Myriam Asmani/MONUSCO/ Creative Commons

La crise provoquée par l’absence de consensus entre les confessions chargées de désigner le prochain président de la Commission électorale nationale indépendante pose la question de leur poids au sein de la société.

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) est-elle en passe de devenir un casus belli ? La situation de blocage qui prévaut depuis que les représentants des huit confessions religieuses chargées de désigner le successeur de Corneille Naanga à sa tête semble plus inextricable à chaque heure qui passe.

Rupture consommée

Vendredi, tard dans la soirée, alors que tous les yeux sont rivés sur le Centre interdiocésain de Kinshasa, siège de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), où ils sont réunis en conclave sous l’égide de Mgr Marcel Utembi Tapa, coup de théâtre : les discussions se terminent par une impasse. Dès le mercredi 28 juillet, la rupture semblait consommée. Et le délai supplémentaire de quarante-huit heures accordé par Christophe Mboso N’kodia Pwanga, le président de l’Assemblée nationale, n’y aura rien fait.

L’Assemblée nationale doit désormais statuer


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