En 2018, la chancelière Angela Merkel avait annoncé la création d’un fonds de 1 milliard d’euros censé favoriser les investissements de petites et moyennes entreprises (PME) allemandes et européennes en Afrique.
Le ‘G20 Compact with Africa’, est une initiative allemande destinée à stimuler l’investissement privé en Afrique.
Elle réunit un certain nombre de pays africains, dont le Togo, le Groupe de la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (FMI), la Banque africaine de développement (BAD) et d’autres partenaires multilatéraux et bilatéraux afin d’élaborer et d’appuyer des politiques et des actions essentielles pour attirer les investissements privés.
Ce projet se distingue des initiatives antérieures en mettant explicitement l'accent sur la facilitation de l'investissement privé.
Plutôt que de s'appuyer sur les flux d'aide publique au développement, il cherche à créer une nouvelle dynamique dans laquelle les gouvernements africains collaborent avec leurs partenaires pour cibler les réformes essentielles pour attirer les investissements privés nationaux et étrangers.
Le pacte reflète aussi le fait que les ressources publiques sont rares et que seule une croissance tirée par le secteur privé peut répondre aux aspirations du continent et de sa jeune population en vue de créer des emplois suffisamment bien rémunérés.
Pour le Togo, ce format de coopération correspond très exactement à la stratégie contenue dans le plan national de développement axé à 65% sur le recours aux investissements privés.
Le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, et son collègue du Commerce, Kodzo Adedze, ont participé vendredi en visioconférence au IIIe sommet du ‘G20 Compact with Africa’.
‘Depuis l’adhésion de mon pays au Compact with Africa, le gouvernement a poursuivi ses efforts en vue de réaliser des réformes susceptibles d’attirer plus d’investisseurs et de créer des emplois pour les jeunes et les femmes, a déclaré M. Yaya.
Il a invité les investisseurs allemands à participer à la réalisation de projets prioritaires portés la feuille de route gouvernementale.
Les participants ont abordé les effets de la crise sanitaire sur les économies africaines. La pandémie a eu un fort impact et à retardé toute une série d’investissements.
La situation est en train de se normaliser au Togo comme ailleurs.