Ligue des champions : le Bayern Munich inflige une correction historique au Barça et file en demi-finale - Le Monde

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La Bayern Munich a dynamité le Barça 8-2 en quarts de finale. Les Bavarois sont plus que jamais les immenses favoris de ce « Final 8 », en attendant de connaître leur adversaire en demi-finale, le vainqueur du match entre Lyon et Manchester City samedi.

Par Maxime Lemaitre Publié aujourd’hui à 01h14, mis à jour à 01h25

Temps de Lecture 3 min.

Robert Lewandowski célèbre le 6e but du Bayern Munich. Robert Lewandowski célèbre le 6e but du Bayern Munich. POOL / REUTERS

Une démonstration, qui a viré à l’humiliation. Ce Bayern-là était décidément trop fort pour le Barça. Arrivés sans certitudes à Lisbonne, avant de disputer son quart de finale de Ligue des champions contre l’ogre bavarois, les Catalans en repartent sonnés, K.-O. debout, après une défaite 8-2, une débâcle inédite pour le Barça en Coupe d’Europe.

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« C’est la honte je n’ai pas d’autres mots. C’est très dur à vivre », lâchait, les yeux hagards, l’enfant du club Gérard Piqué après l’élimination.

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Ses partenaires avaient pourtant vite réagi en égalisant quelques minutes après l’ouverture du score munichoise de Thomas Müller, dès les premières minutes de jeu, venu tromper Ter Stegen après une combinaison dans la surface. Le premier quart d’heure se résumait alors à une série de contre-attaques des deux côtés.

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Déferlante munichoise

Et puis la déferlante munichoise a tout dévasté, et emporté sur son passage une défense catalane dépassée, coupable de largesses impardonnables. Profitant du vide laissé par les Barcelonais dans les couloirs, les Bavarois ne tardaient pas à reprendre l’avantage par l’intermédiaire d’Ivan Perisic, dont la lourde frappe du gauche ne laissait aucune chance au gardien blaugrana. Cinq minutes plus tard, Goretzka, bien inspiré, trouvait son compatriote Serge Gnabry dans la profondeur. L’Allemand prenait Lenglet de vitesse avant d’ajuster au sol Ter Stegen, pour le 3-1.

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Et si la possession restait équilibrée avant la demi-heure de jeu, les Munichois enfonçaient bientôt le clou. Kimmich solide dans les duels, et résolument offensif en première période centrait pour le doublé d’un Thomas Müller des grands soirs, élu homme du match. A 30 ans, l’attaquant international allemand symbolise le football total de ce Bayern au jeu vertical. Tout le contraire de Messi, tranchant en début de partie mais s’effaçant à mesure que le naufrage prenait forme.

Résultat : un matelas plus que confortable (4-1) pour les champions d’Allemagne, bien aidés par une charnière blaugrana aux abois, à l’image de Clément Lenglet, le défenseur français, directement fautif sur au moins deux buts.

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Après la pause, la mission n’était pas loin d’être impossible pour le Barça, qui comptait néanmoins sur la rentrée du champion du monde français Antoine Griezmann pour redonner des couleurs à son attaque et alimenter le duo Messi-Suarez, inspiré mais sevré de ballons durant 45 minutes.

A la réception d’un centre de Jordi Alba, Suarez venait même enrhumer Boateng d’un crochet, avant de finir d’une frappe croisée du gauche. Un espoir pour le Barça ? Il n’en fut rien. Après une première accélération, Alphonso Davies feintait Nelson Semedo, une fois, puis deux, avant de déborder le latéral barcelonais et de pousser le ballon dans la surface de Ter Stegen. Son offrande trouvait Joshua Kimmich, seul au point de penalty, qui n’avait qu’à mettre son pied en opposition pour inscrire le cinquième but bavarois de la soirée, et assommer définitivement les Espagnols.

Messi quitte la compétition tête basse Messi quitte la compétition tête basse RAFAEL MARCHANTE / REUTERS Lire aussi Ligue des champions : la jeunesse de Leipzig retrouvera le PSG en demi-finale

Cauchemar catalan

La suite : une fin de rencontre à sens unique, où les nouveaux entrants allemands sont venus terminer le travail, et alourdir le score. Kingsley Coman et Philippe Coutinho, l’un à droite, l’autre à gauche, profitaient des espaces toujours plus immenses offerts par la défense barcelonaise, dépitée. Le centre du Brésilien trouvait la tête de Robert Lewandowski au second poteau pour le 6-2, quelques secondes avant que Lucas Hernandez, également entré en jeu, ne trouve Coutinho, encore lui, qui trompait Marc-André Ter Stegen de près.

Quiqué Setien, l’entraîneur catalan riait jaune, ne se faisant sans doute plus d’illusions sur son sort à la tête du Barça après ce match. Comme un symbole, Philippe Coutinho, prêté par le Barça au Bayern depuis deux ans, achevait le travail, en y allant lui aussi de son doublé.

Antoine Griezmann impuissant face à la furie munichoise Antoine Griezmann impuissant face à la furie munichoise POOL / REUTERS

L’humiliation va laisser des traces profondes pour le Barça, qui connaît une saison blanche de titre. Piqué, homme fort du vestiaire, ne le cachait pas : « Le Barça a besoin de changements, pas seulement d’entraîneur, mais aussi de joueurs. Je suis même prêt à m’en aller si c’est le meilleur pour le club. Ce qu’il s’est passé aujourd’hui est inacceptable. »

Le président barcelonais Josep Bartomeu s’est « excusé » auprès des supporteurs après le match. « C’est le moment d’être unis. Les décisions seront prises plus tard », a-t-il tenté d’apaiser à un peu plus d’un an des prochaines élections pour la tête de l’institution.

Plus que jamais, les Bavarois s’imposent comme les grandissimes favoris de cette phase finale de Ligue des champions, avant affronter mercredi 19 août le vainqueur du match entre Lyon et Manchester City, disputé samedi 15 août. « On voulait les étouffer, mettre beaucoup de rythme », racontait après match le Français Kingsley Coman, au micro de RMC Sport. L’attaquant a salué « la meilleure cohésion d’équipe » depuis son arrivée au Bayern, en 2015.

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Maxime Lemaitre

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