Par Lucas Mediavilla
Publié le 4 février à 14h48, mis à jour le 4 février à 16h35
DÉCRYPTAGE - Paris compte des atouts dans la course, notamment la qualité de sa formation et ses talents reconnus internationalement. L’Élysée veut surfer sur la vague, même si les défis restent nombreux.
C’est une journée stratégique, peut-être autant que le sommet diplomatique de l’intelligence artificielle qui se terminera au Grand Palais le 11 février. Ce même jour, du côté de Station F, plus de 5000 participants se donneront rendez-vous pour le « Business Day » de l’événement. Dirigeants d’entreprise, entrepreneurs, investisseurs… le gratin de l’écosystème français de l’IA se réunira dans un des poumons de la «start-up nation » française.
Une occasion à ne pas manquer. Tout à sa volonté de participer au « réveil européen» face à la domination américaine et chinoise, l’Élysée veut aussi se servir de cette journée, organisée par Station F, Bpifrance, France Digitale et Numeum pour mettre en avant ses propres forces. « La France devient, en Europe occidentale notamment, une vraie championne de l’IA (...). Nous mettrons en avant l’écosystème exceptionnel que l’on a pendant le sommet », explique-t-on au Palais.
Difficile de nier que le terreau français est fertile. L’excellence…