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EXCLUSIF - L’entrepreneur assure avoir tourné la page du feuilleton de reprise du groupe informatique, dans lequel il a perdu 50 millions d’euros. Il se concentre désormais sur l’expansion de son cabinet de conseil Onepoint, notamment en Amérique du Nord et grâce à l’IA.
En affaire comme en amour, il faut savoir tourner la page. Atos, David Layani l’a ardemment désiré. Le fondateur du cabinet de transformation digitale Onepoint a même cru pouvoir convoler avec sa Valentine, le 11 juin 2024, lorsque son offre de reprise du groupe informatique avait été acceptée par le conseil d’administration. À la stupéfaction générale, l’entrepreneur avait abandonné sa promise devant l’autel 15 jours plus tard.
« La décision la plus difficile que j’ai jamais eue à prendre », rembobine-t-il quelques mois plus tard, auprès du Figaro. « Nous avions développé un plan stratégique exactement adapté pour Atos, nous avions le bon management. Mais quand on a compris que les conditions d’exécution de notre plan n’étaient pas réunies, nous avons dû assumer nos responsabilités. » En clair, il aurait voulu un abandon de créances plus important. Selon nos informations, il aurait fallu écraser 800 millions d’euros de dettes supplémentaires.
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