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1 month ago
Le Sénégal poursuit ses projets d’expansion de ses infrastructures énergétiques, annonçant un projet de 5 milliards de dollars pour construire une deuxième raffinerie de pétrole visant à combler le déficit énergétique du pays et à réduire sa dépendance aux importations.
Le Sénégal s’apprête à élargir son rôle dans le paysage énergétique de l’Afrique de l’Ouest avec des projets de construction d’une deuxième raffinerie de pétrole, un projet de 5 milliards de dollars conçu pour répondre à la demande intérieure croissante et réduire la dépendance aux carburants importés.
L’usine SAR 2.0 proposée, soutenue par les intérêts financiers de la Chine, de la Turquie et de la Corée du Sud, ajouterait 4 millions de tonnes de capacité de raffinage annuelle d’ici 2029.
Si le projet est mené à bien, il permettrait non seulement au Sénégal de devenir autosuffisant en produits pétroliers, mais aussi de se positionner comme un exportateur potentiel dans une région de plus en plus soucieuse de réduire sa dépendance aux approvisionnements étrangers en carburant.
Mamadou Abib Diop, PDG de la Société Africaine de Raffinage (SAR), a déclaré jeudi à Reuters que la construction de la nouvelle installation pourrait commencer l’année prochaine, avec des besoins d’investissement compris entre 2 et 5 milliards de dollars.
Des offres de financement, a-t-il ajouté, ont déjà été proposées par des partenaires potentiels en Chine, en Turquie et en Corée du Sud.
« Nous allons combler ce gap avec un projet appelé SAR 2.0, ce qui veut dire que nous allons ajouter un deuxième site de raffinerie afin d’ajouter 4 millions de tonnes de capacité de traitement par an », a déclaré Diop.
Alimenté par la sortie de champ Sangomar
La raffinerie prévue sera alimentée principalement par le brut du champ pétrolier et gazier sénégalais de Sangomar, exploité par l’australien Woodside Energy et dont la société publique Petrosen détiendra une participation minoritaire.
Le champ a commencé sa production en 2024 avec une production annuelle de 34,5 millions de barils , soit environ 4,6 millions de tonnes.
Actuellement, la SAR traite environ 1,5 million de tonnes par an, soit environ 30 000 barils par jour, mais cela laisse un déficit qui doit être comblé par des importations.
En visant 2029 pour son démarrage, la deuxième raffinerie vise à rendre le Sénégal autosuffisant en produits pétroliers tout en créant des capacités d’exportation vers l’ensemble de la région.
« Il n’y a pas encore de décision finale sur l’emplacement de la nouvelle raffinerie ou sur la question de savoir si le gouvernement prendra une participation au capital », a noté M. Diop.
Ahmad Diallo
Je suis Ahmad Diallo, Rédacteur en chef chez AfrikMag. Très friand de lecture, de rédaction et de découverte. Mes domaines de prédilection en matière de rédaction sont la politique, le sport et les faits de société. Email : aDiallo@afrikmag.com
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