Voici le nouveau Duotts C29, un VTT électrique étonnamment bon marché et plutôt bien conçu, malgré son tarif plancher en dessous des 900 euros. Pour la première fois, la rédaction de Futura a testé durant plusieurs semaines un Duotts et de surcroît un VTT à assistance électrique. Vous pouvez utiliser le code FUTURAC29 pour vous le procurer !
Livré dans un gros carton et particulièrement bien conditionné, le vélo s’assemble assez rapidement et intuitivement à l’aide des outils fournis. Côté design, peu d'originalité, son format global est assez commun avec un cadre en aluminium. Sans sa grosse batterie positionnée sur le cadre, il pourrait s’agir d’un VTT classique. D'ailleurs, lorsqu’on observe son pédalier et les plateaux de vitesse à l’arrière, il est clair qu’il est parfaitement utilisable sans batterie, donc sans assistance si l’on souhaite vraiment faire du sport. C'est d'autant plus vrai qu'il ne pèse pas beaucoup plus lourd qu’un VTT classique sans cette batterie.
Ses caractéristiques :
cadre en aluminium ;poids : 26,5 kilos ;batterie : 54,6 V ;moteur : 750W (48V) – 65 Nm – moyeu arrière ;vitesse max de l’assistance : 25 km/h ;vitesses : 5 niveaux d’assistance, 3 x 7 vitesses mécaniques (Shimano) ;fourche avant suspendue ;freins : disques 160 mm à câbles ;roues : 29 pouces ;éclairage avant : 300 Lux.
L'un des gros points forts du VTT est sa fourche avant. Réglable, elle dispose d'un grand débattement et encaisse absolument tout sans difficulté. © Futura
De grandes roues pour mieux rouler
Autre point très positif, le cadre est chaussé de très grandes roues de 29 pouces. Un choix de taille plutôt judicieux pour un VTT, puisque de grandes roues permettent d’améliorer l’adhérence, d’obtenir une inertie sécurisante, un meilleur contrôle et plus de vitesse.
D'emblée, le vélo donne l’impression d’être imposant. Mais même si l’on mesure moins d’1,70 mètre, on se sent totalement à l’aise dessus une fois la selle réglée. Petit plus, ces roues sont équipées de pneus anticrevaisons. Une fois le vélo enfourché, on apprécie la position de conduite.
Il faut juste un petit moment d'adaptation pour maîtriser les nombreux accessoires du guidon. On trouve ainsi, les deux modules de vitesse mécanique, un interrupteur pour l’éclairage, un autre pour le klaxon, une prise pour recharger un smartphone et sur le côté gauche, le grand écran de contrôle, qui permet à la fois d’afficher en gros la vitesse, l’autonomie et de changer le niveau d’assistance. Pour l’activer, il faut d’abord enclencher l’interrupteur de la batterie, puis le bouton d’alimentation sur l’écran. Ensuite, les deux autres boutons + et – permettent de choisir l’un des cinq niveaux d’assistance électrique. Si la luminosité est trop faible pour bien voir l’afficheur, voici une astuce : en pressant simultanément les boutons + et -, il est possible de régler la luminosité par défaut au maximum. Cela donne aussi accès à d’autres options de réglage, notamment celui de la vitesse maximale d’assistance, mais... chut ! Car celle-ci est limitée à 25 km/h en Europe.
Le VTT peut grimper les côtes les plus abruptes sans effort avec son niveau 5 d’assistance. L'ensemble des commandes sur le guidon tombe naturellement sous les doigts, même si ces dernières sont nombreuses. © Futura
C’est de la triche !
Une fois l’imposante batterie de 54,6 V chargée et fixée sur le cadre, ne reste plus qu'à enfourcher la bête. Nos terrains de jeux : des chemins vallonnés et une ville plutôt escarpée. Idéal pour vérifier le niveau d’assistance, la qualité de la fourche avant suspendue et aussi la puissance de freinage. Après avoir avalé des dizaines de kilomètres et des côtes habituellement difficiles à franchir par les VAE de ville, le bilan est plutôt positif.
La fourche avant est un gros point fort, elle encaisse toutes les imperfections du terrain. Le freinage à disque, pourtant à câble, est mordant. Lors des freinages, la fourche aide, là encore, à perdre un maximum de vélocité en se tassant. Pour ce qui est des 21 vitesses et de l’assistance, durant les premiers kilomètres, on se mélange un peu les pinceaux, tellement il y a de possibilités. Mais l'apprentissage reste rapide.
On peut choisir de vraiment pédaler en jouant avec le dérailleur et en utilisant les niveaux 1 ou 2 d’assistance. Passé le niveau 3, on décolle carrément. Avec le niveau 5, on vient à bout des pentes les plus abruptes, sans jamais avoir à forcer.
Placé à l’arrière, le moteur Bafang de 750 W pour 65 Nm est vraiment puissant, même s’il y a une petite latence pour le lancer. Sur un départ en côte, il faut donc jouer avec les vitesses mécaniques pour le démarrage. À l’arrêt du pédalage, il faut aussi anticiper le fait qu’il pousse toujours une à deux secondes. C’est d’ailleurs plutôt pratique en côte.
Au niveau autonomie, malgré les configurations pentues et un niveau d’assistance souvent soutenu, le résultat est plutôt satisfaisant. Nous sommes arrivés à parcourir environ 80 kilomètres avec cette assistance. Sur du plat, on peut donc envisager plus de 100 kilomètres sans souci. La recharge a pris sept heures. Pour faciliter celle-ci, il est possible de déverrouiller la batterie pour l’extraire et la charger à la maison.
Découvrez le Duotts C29 en utilisant le code FUTURAC29 !
L’avis de Futura
Clairement, ce VTT nous a rendus plutôt fainéants étant donné la puissance de son moteur et ses niveaux d'assistance. Il est facile de grimper des sentiers rocailleux en pente, de prendre de la vitesse sans jamais faire d’effort et on a aimé. En ville, le VTT est très maniable et là encore, on ne fait pas d’effort.
À ce prix et avec ce niveau d’équipement, on ne peut que conseiller ce dragster des VTT électriques. C'est aussi un excellent vélo de ville avec lequel on se sent en parfaite sécurité. Et pour les plus sportifs, il faut simplement réduire le niveau d'assistance.
Article rédigé en partenariat avec Duotts
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9 hours ago
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