DÉCRYPTAGE - La justice des États muscle sa réponse face aux plateformes et place les fondateurs devant leurs responsabilités face à la désinformation et les contenus illicites.
Pavel Dourov, PDG de Telegram, mis en examen à Paris ; le réseau X (ex-Twitter) suspendu au Brésil. En l’espace de quelques jours, l’étau s’est resserré autour des deux plateformes, prises dans une tourmente sans précédent. Jamais la justice de deux démocraties n’avait pris de telles mesures à l’encontre de réseaux sociaux. Vendredi, un juge de la Cour suprême brésilienne, Alexandre de Moraes, a ordonné la mise à l’arrêt de X dans le pays dans les 24 heures.
Un coup dur pour le réseau social dont le Brésil est le quatrième marché mondial avec 22 millions d’utilisateurs. « La liberté d’expression est le fondement de la démocratie et, au Brésil, un pseudo-juge non élu est en train de la détruire à cause de motivations politiques », avait réagi Elon Musk, propriétaire de X.
Le couperet est tombé vendredi, car le milliardaire avait refusé de nommer un responsable légal de la plateforme dans le pays. Mais le bras de fer entre Musk et ce juge, figure…